Mercredi suite et jeudi …

samedi 2 août 2008

                       Non loin du site du Námafjall, nous découvrons une usine électrique géothermique comme il en existe à travers tout le pays ! La chance de l’Islande est qu’elle est assise sur sa source de chaleur ! Tout le pays est chauffé entièrement par son sous-sol en ébullition !

 

          Après avoir admiré ce lieu lunaire, et supporté les relents sulfuriques des entrailles de la terre, nous nous sommes dirigés vers Akureyri, deuxième ville d’Islande et appelée la « capitale du Nord ». Comme nous n’avons pas de photos, je vous propose d’en voir ici .

Mais en chemin, un peu au Nord-Est d’Akureyri, nous avions rendez-vous avec l’histoire du christianisme en Islande :

« on raconte qu’en l’an 1000, le chef de la région de Ljósavatn et « Diseur de la loi » à l’Althing (Parlement visité lundi) nommé Thorgeir, auquel incombait la lourde responsabilité de décider si les Islandais devaient adopter le christianisme, fit accepter à ses compatriotes la nouvelle religion. Une fois rentré chez lui, il précipita les effigies de ses divinités païennes dans la cascade. Le nom de Godafoss (la Chute des Dieux) proviendrait de cet événement. »

La cascade fait 12 mètres de haut et se trouve sur Skjálfandafljót, la quatrième rivière du pays avec ses 180 km de long.

N’est-ce pas somptueux ?

Nous avons dormi à Akureyri et le jeudi, nous devions rallier Blönduós (voir ci-dessus, à l’ouest d’Akureyri), pour nous rapprocher du lieu du mariage !!!!!

Nous avons longé une partie de « Eyjafjordur », au fond duquel se trouve Akureyri, et nous avons visité la ferme ancienne de Laufás, dont les maisons coiffées de tourbe, une des particularités de l’Islande, sont parfaitement conservées.

 Est-ce que notre gendre arrivera à entrer … ?  😉

Pourquoi deux personnes sont-elle accroupies dans l’herbe … ? Regardez …  Une toute petite chatte soyeuse, câline, adorable était ravie de recevoir nos carresses  🙂

Sur ce dépliant, on voit une église : elle est construite en bois et tourbe et est un musée comme la ferme. Sur la façade est de l’église se trouve un des plus anciens sorbiers d’Islande : il a été planté en 1855 !  

 Voici le plan de la ferme. L’entrée se trouve au n° 7

Le hameau de Laufás a été consruit au milieu du XIXe siècle pour servir de dépendance paroissiale. Il appartient maintenant à l’Etat. Il a été conservé dans son style original typiquement islandais et compte parmi les plus jolies fermes.

Le hameau comptait une population moyenne de 20 à 30 personnes. En effet, de par sa taille, il nécessitait une abondante main-d’oeuvre. La pêche et le ramassage du plumage des eider (Somateria mollissima)  procuraient à la paroisse un surcroît de revenu appréciable.

De nombreux objets d’époque sont rassemblés dans les différentes pièces de cette ferme, afin de donner un aperçu réaliste de l’habitat.

Grâce à des cartes postales achetées, je peux vous montrer un hôte très connu du nord de l’Islande en été, mais que malheureusement nous n’avons pas rencontré …

… un des emblèmes de L’Islande, le macareux

qui s’appelle loundi  là-bas !

Il niche le long des grandes falaises du Nord 

Et jusqu’à notre point de chute du soir, nous admirons les magnifiques paysages,  des champs recouverts de linaigrettes (Eriophorum angustifolium),  des chevaux multicolores  

 Après ce beau voyage, très varié et riche en histoire, nous nous endormons à Blönduós !